6ème escale : la culture sans frontière ...
Le vendredi 22 avril 2022, la classe de Seconde Sisley était en sortie ! Nous avons eu l’immense chance de visiter le musée Nissim de Camondo qui se trouve être un hôtel particulier qui appartenait à la famille Camondo. Après cette visite et une pause déjeuner dans le magnifique Parc Monceau, nous sommes montés au sommet de l’Arc de Triomphe, nous donnant une magnifique vue aérienne de Paris !
Le musée Nissim de Camondo, inauguré en 1936, est situé dans le 8ème arrondissement de Paris, en bordure du Parc Monceau. Ce musée abrite une magnifique collection d’objet et de mobilier du XVIIIème. L’hôtel particulier a été construit en 1912 à la demande de Moïse de Camondo, un banquier et collectionneur d’art italien d’origine turc. Il se passionne presque exclusivement pour le XVIIIème siècle français et jusqu’à sa mort en 1935, il achète aux ventes des plus grands amateurs d’art de l’époque…Bien que Camondo ait d’autres héritiers, il décida de léguer l’hôtel et les collections qu’il contient au Musée des Arts Décoratifs de Paris en la mémoire de son fils Nissim, mort à la guerre.
La demeure est magnifique, sur tous les murs on peut admirer des tapisseries et des tableaux différents, tous plus impressionnants les uns que les autres. A chaque coin, couloir, intersection on peut voir des vases, on remarque que la plupart des vases sont de style asiatique. Les œuvres d’arts sont toutes magnifiques et rendent l’hôtel chaleureux et vivant.
La vaisselle est également très raffinée, celle que l’on peut observer dans la salle à manger vient de Russie, vendue à la suite de la révolution russe, mais on nous a informé qu’il ne s’agit que d’une infime partie du service…
L’arrangement des pièces est très intéressant, en effet tout est fait pour que le monde des domestiques n’entre pas en contact avec celui des maîtres et, ce qui est impressionnant c’est que tout est fait pour qu’il n’y est aucun moyen que cela arrive, des multiples portes aux couloirs circulaires.
Malgré cela, il nous a été dit que le maître de maison était particulièrement clément et bon. Chez les Camondo, les domestiques étaient bien traités et appréciaient leur maître.
Pour finir, sachant que la famille Camondo est d’origine turque, on pourrait s’attendre à voir plusieurs rappels de leurs origines orientales et pourtant seule une pièce nous le rappelle. Il s’agit de la salle de bain, avec son plafond arrondit rappelant celui des hammams et son carrelage au mur. Le style de la maison est très inspiré du XVIIIème siècle français bien qu’elle ait été bâtie au XXème siècle
On pourrait parler de cet endroit sur des pages et des pages, et encore cela ne serait pas assez pour décrire tout ce que nous avons pu voir et découvrir…
Après le déjeuner au parc Monceau, nous avons marché jusqu’à l’Arc de triomphe, puis nous sommes montés au sommet. La vue d’en haut est magnifique et nous offre la possibilité de voir presque tout Paris et ses monuments iconiques comme la tour Eiffel, la tour Montparnasse, le Sacré Cœur ou encore Notre-Dame.
La construction de l’Arc de Triomphe a été décidée par Napoléon Ier, au lendemain de la bataille d’Austerlitz, afin de perpétuer le souvenir des victoires des armées françaises, elle débute en 1806 et s’achève en 1836 sous le règne de Louis-Philippe. Il est situé au centre de la place Charles-de-Gaulle anciennement place de l’Etoile permettant le dégagement de belles perspectives.
Il s’agit d’un des monuments nationaux à forte connotation historique, d’autant plus que depuis le 28 janvier 1921 s’y trouve la tombe du soldat inconnu et depuis le 11 novembre 1923 la flemme éternelle, permettant de se souvenir des millions de soldats français morts pendant la première guerre mondiale.
C’est ainsi que s’est close cette belle journée. Un grand merci à Mme Jouslin et Mme Tatre pour cette sortie ! Et comme vous le dites si bien… La culture n’a pas de frontière ! Ce que vous nous avez permis d’apprendre à travers cette escapade parisienne, font de vous, non pas, des professeurs « ordinaires » de langues mais, des professeurs « extraordinaires » de culture !